Le bébé est comme une forêt
La création au-delà de la créativité[1]
« Il est bien plus difficile d’observer correctement que la plupart
des hommes ne l’imaginent ; voir n'est pas nécessairement observer… »
—Alexandre von Humboldt[2]
Photographie anonyme
Look me in the eyes (M. Gambis, 2024)


INTRODUCTION
Le linge blanc au centre, dans les deux photographies mises en dialogue côte à côte, cherche à jeter la lumière sur un savoir voilé, chez le bébé comme dans la forêt. Proches et lointains à la fois, ils brillent par leur manque à être[3], « invisibilisés » sous notre regard, recouvert de notre imaginaire. Tantôt sacrés, tantôt désacralisés, nous sommes habitués à parler pour eux et non avec eux.
Que disent-ils ?
Qui est le nouveau-né ? — figure du drapage par excellence. Que se cache-t-il dans la densité de la forêt ? Un jeu inaugural de cache-cache, j’avance que c’est par le revers du regard que nous pouvons véritablement les découvrir.
Je propose donc un parallèle entre le bébé et la forêt pour nous aider à mieux approcher le bébé réel, en vue d’éclairer son potentiel créateur. Je plaide d’emblée pour un « état de création » élémentaire.
Au fondement de ma réflexion, je soutiens que :
Le bébé, comme la forêt, a une vie psychique
Le bébé, comme la forêt, est doté de savoirs
Le bébé, comme la forêt, a une esthétique raffinée
Le bébé, comme la forêt, est un connu-inconnu
Le bébé, comme la forêt, est essentiellement créatif
J’aborderai ces énoncés de manière transdisciplinaire— à l’intersection de la psychanalyse, l’anthropologie et l’art—en les regroupant sous trois axes qui s’enchevêtrent :
1. Observation
2. Langage
3. Création
PREMIER AXE : OBSERVATION
Winnicott proposait que ce que voit le bébé dans le visage de la mère—miroir vivant— est généralement lui-même. Bébé météorologue, il guette dans l’Autre l’humeur du jour. Entre pluies et beau temps, l’accueil maternant « suffisamment bon » que Winnicott dépeint (1943) est comme une mère-Terre (Pachamama) qui berce son bébé, celui-ci se créant à son image, sous son ciel changeant.
Source web

Lorenzo (5 jours)
Malgré l’évidence que le bébé nous interpelle de tout cœur, nous avons tendance à le considérer comme un être passif, à « civiliser », à « humaniser ». Nous voyons la forêt de la même façon : « vierge », « sauvage », à « cultiver ».
Et si nous changions de perspective ?
Erika Parlato-Oliveira dans son ouvrage : Le bébé et ses savoirs (2022), démontre que le bébé s’exprime dès le départ avec tout son corps faisant état d’un langage intentionnel, « multimodal », dirigé vers autrui. Il nous revient à nous—adultes, cliniciens — de trouver les chemins pour l’apprécier à sa juste valeur comme personne à part entière.
Grâce à des expériences récentes, il est aujourd’hui plus reconnu que le bébé a un surplus de savoirs qu’il épure en fonction de son contexte (famille, langue, coutumes, etc.). Nous parlons d’un développement du « plus vers le moins » où les capacités du bébé, largement sous-estimées, continuent de nous
émerveiller.[4]
Forêt tropicale — Andes, Équateur (M. Gambis, 2025)
Observer le bébé, tout comme observer la forêt, nous ancre dans le présent et aiguise nos sens. Je dirais que, pour aller à la rencontre du bébé comme de la forêt, il nous faut de nouveaux yeux, comme ceux de grands explorateurs, qui évoquent les yeux « grand ouverts » du bébé en contact avec le monde.
Dans un renversement de rôles, le bébé est notre maître en matière d’observation : il nous réapprend à voir. L’immersion dans la forêt nous sensibilise d’une façon semblable.
Cette posture clinique, sans a priori théorique, qui cherche à faire tant que possible tabula rasa (en référence à E. Bick, repris par G. et M. Haag, 2002), constitue un préalable à la redécouverte de nos sujets.
Freud nous en donne un exemple historique et ouvre la voie quand il observe son petit-fils alors âgé de 18 mois et se laisse surprendre par son activité spontanée en temps réel. Le Fort-Da tombe comme une révélation : ce bébé « connu-inconnu » — un « inquiétant étranger » qu’affranchit le refoulé (à différencier du bébé « théorique », reconstruit après-coup) a un savoir intuitif sur soi et les autres qui ne peut être réduit à ses capacités cognitives croissantes. Les bébés savent.
Extrait : Life begins (A. Gesell, 1939) / Archives Prelinger
Le bébé « renaît » de l’observation directe est un « révolutionnaire » — « une chance pour la psychanalyse », selon B. Golse[5]. Il sort de l’ombre et provoque les interactions avec son entourage : « le bébé regarde, est regardé, se fait regarder »[6]. Son « appétit relationnel » convoque le tiers au rendez-vous.

Madonna Litta (L. de Vinci, G. Boltraffio, 1490)
Nous passons de l’infans — celui qui ne parle pas— au « nourrisson savant », rêvé par S. Ferenczi[7], mis en scène dès 1490 par Léonard de Vinci dans la « Madone Litta » (« la Vierge qui allaite »). Ce bébé exposé, qui tient tête au tiers, se présente sous le pinceau de l’artiste (indices à l’appui ; sein de la main droite, oiseau de la main gauche), comme pièce magistrale de la triade. Loin d’être l’appendice du corps maternel, il est la graine du Savoir en même temps qu’il incarne la création.
Vierge à l’Enfant ou Enfant en « état de création » ?
Les yeux rafraichis, les albums photos de famille, revisités, il est poignant de voir comment les bébés font boucle pulsionnelle des relations auxquelles ils participent et vitalisent les échanges qui les concernent. D’une posture ferme et un œil franc, ces bébés laissent retentir qu’ils ont toujours eu leur point de vue à eux. Il suffit de les écouter.

Archives photographique (1940-50)
C’est cette qualité d’écoute fine— hypersensible à tout ce qui bouge et respire, qui radicalise l’altérité— qu’amène Humboldt à affirmer que les plantes parlent, elles aussi, par un langage visuel que nous pouvons entendre avec nos yeux.

« Illustrations botaniques des Amériques » (Humboldt, 1805)
Le bébé et la forêt, soutenus par notre regard complice, élargissent le champ du langage, gommant la ligne entre culture et nature.
DEUXIÈME AXE : LANGAGE
Cet élargissement du langage, qui fait pont entre culture et nature, est clé pour la fluidité entre bébé et forêt, créativité et création.
« Les formes de vie humaines et non-humaines, parce qu'elles sont intrinsèquement sémiotiques, font preuve de ce que Peirce appelle une ‘intelligence scientifique’ (…) ce qui est une autre façon de dire que grâce au processus sémiotique (...) [elles] pensent par [elles]-mêmes. »[8] (E. Kohn : Comment pensent les forêts, 2013)
Pour Eduardo Kohn, anthropologue, admettre que les forêts pensent exige un effort de décentrement anthropocentrique et un retour au signe, en tant que vaisseau de communication entre vivants qui sous-tend le symbolique. Là où le signe est unifiant, toutes espèces confondues, le symbolique est autoexcluant pour l’Homme. Kohn s’appuie sur Charles S. Peirce, philosophe du XIXe siècle, père de la sémiotique. Ce qui vit est « capable d’apprendre par l’expérience » et ainsi de mûrir.
Je suis, donc je pense.
La sémiotique est une piste qui nous incite à explorer les racines du langage ; à puiser dans l’archaïque jusque dans ses coutures. Les vocalisations du bébé, le chant des oiseaux, s’offrent comme portes d’entrée vers l’originaire.
Ana (4.5 mois)
Forêt de nuages, Équateur
Portés hors mot, l’on comprend que les sons énigmatiques émis, autant du côté humain que non-humain, ne sont pas aléatoires. Il y a une cadence manifeste dans la prosodie du babil qui laisse place à l’autre. L’appel sublimé, transmis jusqu’à nous, rassemble un mélange de besoin et de désir d’être perçu.
Lacan écrit : « ce qu’on sait faire avec ‘lalangue’ dépasse de beaucoup ce dont on peut rendre compte au titre du langage. »
« Lalangue » peut-elle s’étendre aux enveloppes sensorielles ?
Darwin, inspiré par Humboldt, avait bien vu que l’adaptation « pré-orchestrée », au service de la survie, n’explique pas tout dans la Nature. L’affinité au beau qu’alimente l’attraction spontanée entre espèces est une force subjectivante puissante qui pimente l’évolution. Sinon, comment expliquer des phénomènes insensés, farfelus, qui vont jusqu’à mettre en péril le bien-être individuel ou celui d’un groupe. « La vue d’une plume dans la queue d’un paon, chaque fois que je la regarde, me rend malade ! » aurait fameusement exclamé Darwin.
Un autre cas déroutant, connu des amateurs, est le « Paradisier superbe » :
Paradisier superbe— danse nuptiale
Richard Prum, biologiste, reprend les idées controversées de Darwin sur la « sélection sexuelle ». Il offre une définition contemporaine de la beauté qui cherche l’approbation scientifique :
« la beauté n'est pas seulement une attraction. La beauté est une attraction coévoluée, dans laquelle les préférences et les objets de préférence se sont façonnés au fil du temps. ». [Ainsi] « les animaux peuvent jouer un rôle distinct et vital dans leur propre évolution à travers leurs choix sexuels et sociaux ».(R. Prum, The Evolution of Beauty, 2013)
« Arbitraire » ne veut pas pour autant dire « accidentel », souligne Prum.
Nous retenons ce point essentiel pour nos propos : le mode d’expression raffiné des organismes est sine qua non de leur vie psychique, et révèle la matrice esthétique du langage.
Le bébé et la forêt avec sa biodiversité, en sont les porte-parole. Leurs appels et réponses au contact de leur environnement traduisent une préférence pour les formes mélodiques et harmonieuses qui leur font miroir dans une grande danse du vivant.
Meditation series (M. Gambis, 2021)
« Les plantes animées » (Musée Albert-Kahn, Paris)
La rythmicité est synonyme de la vie qui se déploie. Nous cherchons à illuminer ce potentiel créateur.
TROISIÈME AXE : CRÉATION
Je me tourne à nouveau vers l’anthropologie et vers cette idée de Tim Ingold : « la création au-delà de la créativité ». Pour Ingold, la « création » serait, depuis l’Antiquité, un acte propre à l’Homme « créateur », insufflé par les muses. La « créativité », devenue un faux ami, éluderait quant à elle la question de la source chez celui qui crée, pour mettre l’accent sur la production : l’objet d’art, une marchandise à consommer. La « création » relève d’un processus en cours (undergoing) ; la « créativité », d’un faire, avec un début et une fin (doing). Deux états qui chez l’Homme se juxtaposent. Le premier cyclique, en perpétuel remaniement, le rappelle à sa nature. Le deuxième, linéaire, qui pousse vers l’aboutissement, le noue à sa culture. Chaque état avec sa propre temporalité dévoile des savoirs distincts, superposés, intriqués dans la langue maternelle —en espagnol, on dit d’une femme enceinte « está en estado » (être « en état »).
La « cocréation » dont la femme enceinte fait « état », est le mode par défaut qui règne entre vivants.

Color strip series (M. Gambis, 2023)
Si « le bébé tout seul n’existe pas » (D. Winnicott, 1943), la mère non plus, et « la nature, ça n’existe pas » non plus, dans l’absolu (P. Descola, 2020[9]). Des constructions de toutes pièces en surface, ils co-existent en profondeur dans un tissage organique qui les excède, animé par un « état de création » : un courant en-deçà qui fait vague au-dessus, et que nous concevons comme la « créativité » à l’œuvre.
Malgré les théories qui prétendent à l’oubli, la culture de l’Homme serait, avant tout, sa nature.
Des microcosmes au cosmos, tout ce qui vit se constelle dans un complexe et fragile équilibre ; la « cocréation », fil rouge de la pensée — de Darwin à Freud, de Winnicott à Ingold, de Ferenczi à Léonard de Vinci.
C’est dans cette lancée qu’Humboldt avait dessiné ses tableaux écologiques — les Naturgemälde — et développé la notion d’« atmosphères », où chaque « tranche latitudinale » du paysage correspond à une zone climatique équivalente sur tous les continents.

Naturgemälde (Humboldt, Bonpland, 1807)
Puis, cette idée de « tranche latitudinale » résonne à son tour avec le travail de Bernie Krause, musicien, bio-acousticien, et la théorie des « niches acoustiques ».Par le biais d’enregistrements audio de la forêt (soundscapes[10]), convertis en spectrogrammes, Krause met en relief comment chaque espèce occupe une fréquence différenciée dans la symphonie des sons d’un grand orchestre naturel, d’où le nom de son exposition : « Le Grand Orchestre des Animaux » (Fondation Cartier, 2016).
« Le Grand Orchestre des Animaux » (B. Krause, 2016)

Vue de l’installation (Fondation Cartier, 2016)

détail de spectrogramme
Les animaux sont-ils tantôt des artistes ?

Spectrogramme de la forêt tropicale (Mindo, Équateur, 2025)
« L’expressionnisme abstrait : un nouveau langage visuel »

J, Pollock (1912-1956)
J, Mitchell (1925-1992)

Color field paintings
(M. Rothko (1960)
Et les bébés, alors ?

« Théâtre du vivant » M. Gambis, 2024)
Un bébé en bonne santé est un chercheur inné qui procède par essais et erreurs, creuse les frontières de son corps, premier instrument (sa voix, sa bouche, ses mains, sa peau…). Il s’adapte et improvise dans une relation circulaire avec son milieu[11]. La forêt aussi ne cesse jamais de pousser, de se réinventer et de modifier ses structures en accord avec ce qui cohabite avec elle, le tout sujet aux intempéries.
Par rapport à l’art et sa valeur clinique, je dirais que l’artiste « pointe » vers un état créateur potentiel —fond psychique—usant de la matérialité comme support langagier. L’art est en ce sens le fruit de la création (une représentation) et la créativité, un mode d’être au présent, qui permet de donner chair à un Savoir à vif chez le bébé comme dans la forêt, habités pleinement par le ciel étoilé que décrivent les poètes.[12]
Winnicott conçoit la créativité comme « la coloration de toute une attitude face à la réalité extérieure », adossée au développement cognitif[13]. Nous proposons de « déhiérarchiser » la créativité et, à la jonction de « coloration » et d’« attitude », inscrire l’« état de création », affiné par une vitalité constante latitudinale (x) et une expressivité variable longitudinale (y), à fleur de peau chez le bébé, comme dans la forêt, ondulant au gré du bon vent.

CONCLUSION
L’« état de création » serait une fréquence, aux coordonnées invisibles à l’œil nu, liée au Savoir inhérent aux êtres vivants, qui parlent déjà un langage potentiel sublimé, sans le détour du symbolique, auquel le bébé comme la forêt nous convie.
C’est une invitation à « reforester la pensée [là où règne] une monoculture de la pensée et de l'esprit ». J’entends ici les mots d’Ailton Krenak, activiste, écrivain.[14]

Portrait series (M. Gambis, 2023)
Je pose la question : l’« état de création », un vase communiquant entre bébés savants, plantes parlantes, forêts pensantes ?
Comme mot et image de fin : le nouveau-né...
« Ceci est une forêt » :

Source web
… Ceci aussi est une forêt :

Shapeshifters (M. Gambis, 2021) [15]

En physique, la « sublimation » est le changement d’un état solide à un état gazeux, sans passer par l’état liquide (l’inverse de la condensation). Le « bypass » du symbolique est possible aussi.
À méditer encore…
Meditation series (M. Gambis, 2023)
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[1] Le sous-titre est emprunté à l’anthropologue Tim Ingold lors d’une conférence réalisée en 2023. https://www.youtube.com/watch?v=JV5l4mRVJkk
[2] Alexandre von Humboldt—naturaliste et explorateur européen pionnier des tropiques d’Amérique latine— le « Nouveau Continent » — en particulier, la forêt amazonienne du Venezuela, puis les Andes en Équateur (1799-1804).
[3] Cf. B. Golse : Du sentiment d’être au sentiment d’exister (2022) ; dans une lignée winnicottienne, le « sentiment d’être » serait une étape du développement antérieure au « sentiment d’exister ».
[4] Il reconnaît son prénom dès l’âge de 4 mois, il comprend les règles de conversation à tour de rôles, il fait des déductions logiques…
[5] B. Golse : Le bébé, une chance pour la psychanalyse (2025)
[6] M. Couvert : La clinique pulsionnelle du bébé (2018)
[7] S. Ferenczi : « Le rêve du nourrisson savant » (1923)
[8] Citation complète : « Les formes de vie humaines et non-humaines, parce qu'elles sont intrinsèquement sémiotiques, font preuve de ce que Peirce appelle une ‘intelligence scientifique’. Par ‘scientifique’, il n'entend pas une intelligence humaine, consciente ou même rationnelle, mais simplement une intelligence ‘capable d'apprendre par l'expérience’, ce qui est une autre façon de dire que grâce au processus sémiotique (...) elles peuvent grandir. Et c’est, à son tour, une autre façon de dire qu’[elles] pensent par [elles]-mêmes. »
[9] https://reporterre.net/Philippe-Descola-La-nature-ca-n-existe-pas
[10] L’« écologie du paysage sonore » (ou « écologie acoustique ») est l'étude des relations acoustiques entre les organismes vivants, humains et autres, et leur environnement, qu'ils soient marins ou terrestres (1978). Les trois sources sonores fondamentales qui composent le paysage sonore sont les « biophonies » (générées par les organismes), la « géophonie » (d’origines naturelles non biologiques), l'« anthropophonie » (sons produits par l'homme).
[11] B. Golse, G. Amy : Bébé, chefs d’orchestre, une danse des mains (2017). Relation entre mouvements de la main et développement de l’aire de Broca (zone du langage) ; « modulation et synchronisation du flux sensoriel de la mère [par le bébé] » (cf. « Programme Pile », 2005-2012). https://www.youtube.com/watch?v=6HjKewzuYk8 / Voir aussi recherche en cours : « bébé danseur » (Babylab Cerep-Phymentin).
[12] V. Hugo : « Un soir que je regardais le ciel « ; « La nuit ». Picasso : « J’ai mis toute ma vie pour savoir dessiner comme un enfant. »
[13] D. Winnicott : « La créativité et ses origines » (1971-75)
[14] Ailton Krenak : originaire de l’État de Minas Gerais/ vallée du rio Doce, Brésil. Lors d’une conférence réalisée au Collège de France le 29 avril 2025, il parle de « reforester la pensée » au-devant d’une « monoculture de la pensée et de l’esprit ». Cf. « Pour une florescidade et une florestania : habiter la Terre à l’Anthropocène »).https://www.youtube.com/watch?v=GHViWnWMOKk
[15] « Métamorphes » (Shapeshifters) : Passage d'une forme à une autre, d'un état à un autre, d'un statut à un autre. Les ‘métamorphes’ ont souvent une double nature, symbolisant la dualité de la nature humaine et la complexité des relations. Les métamorphes sont adaptables (...) à toutes les situations. » (Dictionnaire Larousse).